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POÊLE À BOIS.

03/14/2023 - 42 mins de lecture

Introduction.

Autrefois stigmatisés pour leur aspect vétuste, les poêles à bois ont beaucoup évolué, au point qu’ils sont aujourd’hui recherchés et considérés comme des équipements de chauffage design et délibérément tendance ! Le poêle à bois possède de multiples atouts pour vous séduire. En plus de fonctionner avec un combustible économique et respectueux de l’environnement, il est aujourd’hui doté de performances accrues qui vous permettent de profiter d’une chaleur douce, agréable et homogène dans votre habitat.

Installer un poêle à bois peut en effet vous faire faire des économies d’énergie très appréciables. Non seulement il s’agit du combustible le moins onéreux du marché, dont le prix n’est pas voué à fluctuer dans le temps de manière aléatoire. Mais en plus, le poêle à bois vous garantit un meilleur rendement.

Opter pour un poêle à bois, c’est aussi faire le choix d’une énergie propre, plus respectueuse de l’environnement.

Vintage, traditionnel, contemporain, authentique, … côté design, le poêle à bois fait preuve de beaucoup d’imagination pour se fondre dans le décor de votre intérieur.

Enfin, côté ambiance, le poêle à bois offre la chaleur, la convivialité et les sensations incomparables d’un vrai feu de cheminée : se laisser bercer par le crépitement des flammes, observer leur danse lancinante propice à la détente ou encore apprécier l’odeur du feu de bois au chargement des bûches …

Voyons ensemble plus précisément pourquoi le poêle à bois constitue une alternative ultra performante à la cheminée traditionnelle pour chauffer efficacement votre maison.

Pourquoi s'équiper d'un poêle à bois ?

Un feu qui flambe dans une cheminée reste un « must » pour une ambiance cocooning. Si on peut y ajouter une meilleure rentabilité en terme de chauffage, c’est encore mieux ! Vous avez entendu dire qu’installer un foyer fermé améliore le rendement et permet de faire des économies d’énergie. Faisons le point ensemble sur les atouts d’un foyer fermé (poêle et insert) par rapport à un foyer ouvert (cheminée traditionnelle).

 

 

deux femmes devant poêle à bois

Un poêle à bois de qualité offre un meilleur rendement qu'une cheminée

1. Le rendement, c'est quoi ?

Le rendement de votre poêle à bois est un critère primordial pour vous garantir un confort thermique optimal et de bonnes performances énergétiques. Exprimé en pourcentages, le taux de rendement est le rapport entre l’énergie produite par votre poêle à bois et le bois consommé. Plus le rendement est élevé, plus votre poêle à bois est performant et peu énergivore.

 

2. Le rendement d’une cheminée traditionnelle

La cheminée traditionnelle est un foyer ouvert. La performance de chauffe de cette configuration est très basse : entre 10% et 15% seulement. La majorité de la chaleur produite est donc perdue, avec à la clé une consommation de combustible élevée pour un confort minime. Vous avez certes le plaisir de voir votre bûche brûler mais cela ne procure que peu de chaleur. Fermer le foyer de la cheminée est une solution pour optimiser son rendement en chauffage.

De plus, bien souvent le conduit d’une cheminée traditionnelle est la majorité du temps bien plus large que celui d’un poêle à bois, donc la chaleur produite par la combustion a d’autant plus de risques de s’échapper par celui-ci.

 

3. Le rendement d’un foyer fermé (poêle à bois ou insert)

Que votre maison soit équipée ou non d’une cheminée, l’installation d’un foyer fermé peut être envisagée. Il existe plusieurs types d’installations qui - à condition que les appareils soient de qualité - offrent des rendements nettement supérieurs à celui d’un foyer ouvert.

 

Astuces

Pourquoi le rendement du poêle à bois est meilleur ?

Car grâce à l’absence d’entrée d’air parasite et de déperdition de température, le poêle à bois vous chauffe en utilisant 75 à 90% de votre bois. Vos flambées durent plus longtemps et chauffent mieux votre logement.

Les rendements par types d’installation :

  • Le PAB offre un rendement supérieur à 75% en moyenne pour les modèles de qualité.
  • Le poêle de masse affiche un rendement de plus de 90%.
  • L’insert (ou poêle insert) qui est en quelque sorte un PAB sans habillage, pour lequel on construit un bâti à décorer.

 

 

5 critères incontournables pour garantir le meilleur rendement de votre poêle à bois

Quel que soit le type d’appareil choisi, il est indispensable de vérifier quelques critères permettant d’obtenir le meilleur rendement possible et une chaleur agréable.

CRITÈRE N°1 : UN POÊLE À BOIS À DOUBLE-COMBUSTION

Les poêles à bois équipés de la double-combustion (aussi appelée post combustion) se démarquent par une conception spécifique, destinée à pallier le phénomène de combustion incomplète. Lorsque le bois se consume, une quantité importante de gaz est produite. La double-combustion consiste à réutiliser ces gaz et à les brûler à leur tour pour produire davantage de chaleur. Elle se déclenche à partir de 573°C. Elle permet de produire plus d’énergie avec moins de combustibles. La double-combustion est plus écologique, elle garantit une meilleure consommation du bois et diminue l’encrassement du poêle à bois, de sa vitre et de son conduit. Les poêles à bois à double-combustion affichent un rendement et des performances accrus. Ils sont également beaucoup plus propres (rétention des cendres) et écologiques, car ils limitent les émissions de gaz délétères pour l’environnement.

 

CRITÈRE N°2 : UN POÊLE À BOIS ÉTANCHE

  • La prise d’air directe

    Pour assurer une combustion optimale, un poêle a besoin d’oxygène. L’air peut être capté de deux manières différentes : 

Technique N°1 : L’arrivée d’air extérieure indirecte Une grille amène de l’air dans la maison. Le poêle à bois puise l’air dont il a besoin pour chauffer une pièce à l’intérieur de l’habitation.

Technique N°2 : prise d’air directe (configuration étanche) Le poêle à bois puise l’air à l’extérieur de l’habitation, par une gaine directement connectée au foyer du poêle. Et il évacue les fumées par un deuxième conduit. Ce mécanisme permet d’éviter à l’air froid de rentrer dans la pièce alors que vous utilisez votre poêle à bois pour la chauffer.

Astuces

Pourquoi favoriser la configuration étanche ?

En favorisant l’air prélevé en extérieur, la chaleur créée reste homogène et la température de la pièce est constante (que ce soit près du poêle ou à l’autre bout de la pièce). La configuration étanche garantit également le fonctionnement autonome du poêle par rapport au reste de la maison en toute sécurité.

  • La soudure en ligne

    Il existe deux types de soudures que l’on retrouve sur les poêles à bois au niveau du corps de chauffe :

    • La soudure en points est une accroche qui s’effectue par points à différents endroits. Elle est fragile et moins durable dans le temps.
    • La soudure en ligne est continue. Elle garantit l’étanchéité du poêle à bois dans le temps, permet de régler de façon optimale l’arrivée d’air dans le foyer du poêle et évite les dégagements de fumée dans votre intérieur. La chaleur est ainsi gardée et contrôlée sans perdition par des entrées d’air parasites, permettant une meilleure efficacité du poêle avec un meilleur rendement tout en réalisant des économies d’énergie.
  • La fermeture de porte à double ou triple crantage

    La fermeture de porte à double ou triple crantage permet une sécurité et une étanchéité plus importantes, évitant les entrées d’air parasites. Certaines marques ont abandonné cette technique au profit d’une étanchéité en silicone ininflammable.

Astuces

Une bonne fermeture garantit confort et sécurité

Pour plus de confort et de sécurité, certains poêles disposent d’une poignée froide (également appelée “main froide”), permettant d’ouvrir et fermer la porte en toute tranquillité. Le rechargement est donc une opération plus sereine. Protégez-vous toutefois les mains et les avant-bras avec des gants résistants au feu, souvent fournis avec le poêle. Certaines portes disposent d’un système de fermeture automatique afin d’éviter que les braises ne tombent sur le sol lors du chargement.

  • L’habillage en acier

L'acier est un matériau malléable, très robuste à haute température, résistant aux chocs et facilement soudable. Il garantit une plus grande étanchéité à l'air que la fonte sur le long terme car il présente l’avantage de pouvoir se dilater sans se fissurer.

CRITÈRE N°3 : COMBINER RAYONNEMENT ET CONVECTION NATURELLE

On distingue principalement deux grands types de diffusion de la chaleur : par rayonnement ou par convection naturelle.

La chaleur produite par le poêle à bois se diffuse à travers la vitre ou la pierre de manière directe dans toute la pièce. Cette chaleur “rayonne” car elle réchauffe l’air ambiant situé à proximité immédiate de l’appareil. Cette chaleur a tendance à s’élever et à monter jusqu’au plafond, ce qui entraîne souvent un écart de température avec les zones intérieures de la pièce.

La convection naturelle de votre poêle à bois permet de chauffer l’air en mouvement dans la pièce. Cet air ambiant vient se réchauffer dans les cavités d’air situées entre le corps de chauffe et l’habillage (en acier, en pierre, en céramique, …). Il se charge en chaleur et crée un mouvement naturel qui va se diffuser sur un périmètre de 6 à 8m autour du poêle à bois. C’est ce qu’on appelle la convection naturelle.

Les poêles à convection naturelle apportent une chaleur uniforme dans tout l’habitat, sans sensation de zones plus froides ou d’inconfort. Les poêles à bois en acier ou en fonte qui fonctionnent par convection naturelle, offrent une montée en température rapide mais une faible inertie (capacité à accumuler et restituer progressivement la chaleur).

La convection naturelle est l’inverse du poêle rayonnant qui chauffe énormément, dans un périmètre restreint et autour de lui, sans chauffer parfaitement le reste de la pièce.

  • La chaleur par rayonnement
  • La chaleur par convection naturelle
insert en feu

Astuces

La combinaison des deux est idéale car elle permet une chauffe homogène et enveloppante. Les poêles à bois scandinaves sont les rares appareils de chauffage à pouvoir combiner les avantages du rayonnement et de la convection naturelle, grâce à des matériaux étudiés pour vous apporter une sensation de bien-être idéale. Leur source principale de chaleur est la convection naturelle (soit 60-70%).

CRITÈRE N°4 : L’AGRÉGATION DE DIFFÉRENTS MATÉRIAUX EST SIGNE D’UN POÊLE À BOIS DE QUALITÉ

L’utilisation de certains matériaux peut améliorer la durabilité, le rendement et le mode de restitution de la chaleur, pour vous offrir un confort sur mesure. En général, il est préférable de combiner plusieurs matériaux pour obtenir une chaleur puissante et une diffusion progressive, douce et homogène. Les poêles à bois fabriqués en fonte, en acier et vermiculite assurent une étanchéité et une durabilité plus importantes que pour les poêles conçus entièrement en fonte ou en acier.

CRITÈRE N°5 : LES PIERRES D’ACCUMULATION AMÉLIORENT LE RENDEMENT DU POÊLE À BOIS

Certains poêles sont dotés de pierres d’accumulation de chaleur que vous pouvez ajouter en option. D’autres sont habillés entièrement en pierre d’accumulation (il s’agit de poêles à inertie ou poêles de masse). Les pierres d’accumulation permettent au poêle à bois d’emmagasiner la chaleur produite lorsque le foyer est à plein régime, pour ensuite la restituer durant plusieurs heures. Ce procédé permet de garder la maison à température plus longtemps, même quand le feu est éteint, d’améliorer le rendement de vos appareils de chauffage et les rendre plus économiques à l’usage. Parmi ces pierres d’accumulation, on retrouve la pierre ollaire (ou stéatite), le grès, la céramique, la prestolite, la Powerstone.

Un poêle à bois permet une installation moins encombrante et plus libre que la cheminée traditionnelle

Quel que soit le chauffage au bois de vos rêves, la place dont vous disposez pour l’installer va être déterminante dans votre choix. Et selon la configuration de votre habitation, l’emplacement d’un poêle à bois sera plus libre que celui d’une cheminée.

1. Gagnez de la place grâce à votre poêle à bois

  • Même s’il existe des cheminées compactes, en particulier des cheminées d’angle peu encombrantes, elles nécessitent bien souvent plus d’espace que le poêle à bois.
  • Côté poêle à bois, les formats et volumes sont variés et globalement ils prennent moins de place qu’une cheminée. Des poêles à bois de petite dimension peuvent tout à fait répondre à votre besoin de chauffage ponctuel. Certains par contre, comme les poêles de masse, sont beaucoup plus encombrants (mais moins qu’une cheminée) mais constituent une solution de chauffage à part entière.
  • Si vous faites poser un poêle insert dans une cheminée traditionnelle en place, l’encombrement de la future cheminée fermée sera identique à celui que vous aviez précédemment dans votre pièce.
  • Si par contre vous décidez de créer de toute pièce un bâti autour d’un insert, il devra être installé près des conduits existants mais vous pourrez peut-être gagner un peu d’espace. Faites étudier votre projet par un expert qui, par son diagnostic, vous indiquera la faisabilité et vous proposera des solutions respectant vos souhaits de rendu final.

2. Choisissez l’emplacement de votre poêle à bois

Lorsque les conduits d’évacuation des fumées sont déjà présents (c’est souvent le cas lorsque l’habitation est équipée d’une cheminée traditionnelle), les possibilités sont plus restreintes. Le poêle à bois ou le poêle insert devra être installé près des conduits existants.

Mais si aucun conduit n’a été aménagé dans le logement ou s’il s’agit d’équiper un logement en construction, le poêle à bois pourra potentiellement être placé n’importe où : au milieu de la pièce à vivre, dos au mur, près d’un escalier ou au milieu de deux espaces … voire dans un angle !

3. Les contraintes liées au système de fumisterie du poêle à bois

Si le choix de l’emplacement d’un poêle à bois semble plus libre, la pose du conduit doit respecter un certain nombre de normes et de règles, pour garantir une sécurité optimale et vous prémunir des risques d’incendie :

  • Le poêle à bois doit être raccordé à un tuyau de poêle et à un conduit de fumée afin d’évacuer les fumées de combustion. Cette installation technique prend de la place dans votre pièce, soit de façon visible (conduit de raccordement du poêle) ou dans les combles de votre habitation (conduit de fumée).
  • La paroi externe du conduit de raccordement doit être placée à distance des revêtements muraux, notamment si ceux-ci sont fabriqués avec des matériaux combustibles. Cette distance de sécurité est de 3 fois le diamètre du conduit (soit 45 cm) d’un mur inflammable. En choisissant d’apposer une protection murale sur le mur d’adossement de l’appareil, vous pourrez tout de même réduire cette distance entre le mur et le tuyau de poêle, puis l’appareil tout en respectant les normes de sécurité en vigueur. Le gain de place dans votre pièce sera substantiel.
  • Le sommet du conduit doit dépasser de 40 cm au dessus du point le plus haut dans un rayon de 8m (maison ou immeuble mitoyens par exemple).
  • Pour bénéficier d’un bon tirage, le conduit doit être aussi vertical que possible. Il ne doit pas cumuler plus de 90°, soit un coude à 90° ou deux coudes à 45°.

Astuces

On ne joue pas avec le feu. Veillez à ce que votre installateur de poêle à bois soit certifié RGE Qualibois. Les installateurs Aäsgard sont certifiés RGE Qualibois, une norme de qualité qui vous garantit une pose parfaitement conforme à la réglementation en vigueur et une sécurité absolue à l’usage. Que ce soit pour installer un poêle dans le foyer de votre cheminée ou la casser complètement et remplacer votre cheminée par un poêle ou un insert dans un bâti neuf, Aäsgard s’occupe de votre projet de A à Z.

Un poêle à bois garantit une meilleure sécurité, fiabilité et autonomie qu’une cheminée

1. Le rôle de la vitre du poêle à bois

La vitre du poêle joue un rôle important pour la sécurité de votre appareil car vous pouvez être près du poêle et profiter de la vue des flammes sans l’inconvénient des projections de braises et sans risques d’incendie. Vous pouvez également vous absenter en toute sérénité alors que votre poêle à bois fonctionne.

2. Le poêle à bois étanche garantit sécurité

La combustion du bois nécessite une consommation d’air. Selon l’appareil de chauffage choisi, la quantité d’air nécessaire n’est pas la même. La cheminée à foyer ouvert consomme davantage d’air qu’un poêle à bois. La pièce doit être suffisamment volumineuse et ventilée pour apporter l’air indispensable à la combustion. La configuration étanche (avec prise d’air directe) du poêle garantit donc le fonctionnement autonome du poêle par rapport au reste de la maison en toute sécurité.

3. Le poêle à bois offre une autonomie bien plus importante que la cheminée

Plus l’inertie d’un appareil est importante, plus la chaleur sera diffusée longtemps et moins vous aurez à le recharger. La cheminée à foyer ouvert permet seulement 4 heures d’autonomie en moyenne.

Côté poêles c’est variable selon le type de poêle, le matériau dans lequel il est fabriqué ainsi que son mode d’utilisation. Le poêle à bois à inertie (c’est à dire muni de pierres d’accumulation) peut offrir jusqu’à 10 heures d’autonomie sans avoir à le recharger. Quant au poêle de masse, sa fabrication en briques ou béton réfractaires, ou encore roches volcaniques, lui permet en effet d’accumuler et de stocker la chaleur afin de la restituer de façon progressive, et ce durant plusieurs heures même après l’extinction du poêle. Si son temps de chauffe est plus long que les autres poêles, la diffusion de chaleur peut durer jusqu’à 24 h sans avoir à le recharger.

Astuces

On estime pour le poêle à granulés - une fois chargé et programmé - qu’il peut vous offrir jusqu’à 5 jours de chauffe sans intervention de votre part.

4. Le poêle à bois est un équipement fiable

Le poêle à bois est un équipement simple. À l'inverse des chaudières qui possèdent des tuyaux, des pompes, et autres circulateurs qu’il faut entretenir, le poêle à bois se détache de ses concurrents par sa facilité d’entretien. Un entretien à l’année suffit (ramonage du conduit et entretien du poêle à bois). Très peu de pannes sont à déplorer avec une installation au bois, et c’est plutôt plaisant en plein milieu de l’hiver. Le poêle est un système de chauffage fiable qui ne vous coûtera pas cher en réparations.

L’installation d’un poêle à bois donne droit à des aides financières

Depuis plusieurs années, l’État français encourage les ménages à entreprendre des travaux d’amélioration énergétique de leur logement, optant pour des équipements durables. Ma Prime Rénov’ est la principale aide de l’État ouverte à tous pour la rénovation énergétique. Il est possible d’avoir recours à cette prime pour installer un PAB ou un insert car ce sont des systèmes de chauffe plus écologiques et économiques qui permettent :

  • une réduction des émissions de CO2 dans l’atmosphère,
  • une meilleure exploitation de l’énergie verte naturelle et renouvelable,
  • une réduction de la consommation d’énergie non renouvelable d’une habitation.

Pour bénéficier de ces aides de l’État, il faut entre autres que le rendement de l’appareil soit supérieur à 70. L’installation d’une cheminée n’est pas concernée par ces aides.

 

Les principales aides pour financer son poêle à bois sont les suivantes :

  • Ma Prim’Renov : la principale aide de l’État pour la rénovation énergétique

Ma Prime Rénov' est une aide financière qui s’adresse à tous les propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu'ils habitent leur logement ou qu'ils le mettent en location, ainsi qu'à tous les copropriétaires, pour les logements achevés depuis plus de 15 ans. Elle permet une aide à l’installation d’un poêle à granulés ou d’un poêle à bois.

  • Le taux réduit de 5,5 % de TVA

Le taux de TVA appliqué habituellement sur les achats et les travaux est de 20%. Ce taux est réduit à 10%, voire à 5,5% dans le cadre de travaux améliorant la performance énergétique d’un logement comme l’installation d’un poêle à bois.

Ce taux s’adresse aux travaux de rénovation énergétique très performants, éligibles au crédit d’impôt selon les conditions 2017, et pour tous.

  • L’éco-prêt à taux zéro : un prêt pour financer les travaux de rénovation énergétique de votre maison

L’éco-prêt à taux zéro, aussi appelé éco-PTZ, est un prêt qui vous permet de financer vos travaux d'amélioration de la performance énergétique de votre logement, dont l’installation d’un poêle à bois. Il s'agit d'un prêt classique qui a cependant la particularité d’être sans intérêt pour vous, puisque ces derniers sont pris en charge par l’État. Accessible sans conditions de ressources, l’éco-PTZ peut être intéressant à contracter lorsque vous n’avez pas la trésorerie disponible pour acquérir votre poêle à bois et réaliser vos travaux.

Il est sans condition de ressources pour tous les propriétaires occupants, locataires ou occupants à titre gratuit.

  • La Prime Energie (ou CEE)

La Prime Energie (ou CEE) est une somme versée sous forme de chèque dont le montant équivaut aux économies d’énergie réalisables grâce à vos travaux, et peut avoisiner plusieurs centaines d’euros.

Le poêle à bois est un système de chauffage plus respectueux de l’environnement que votre cheminée

Le poêle à bois est écologique, pour plusieurs raisons :

  • Il fonctionne au bois qui est une énergie renouvelable, au même titre que l'énergie solaire, par exemple, car le bois ne s’épuise pas comme les énergies fossiles.
  • Lors de son fonctionnement, le poêle à bois émet une quantité donnée de CO2. Mais la quantité de CO2 émise lors de la combustion correspond à la quantité de CO2 absorbée par l'arbre avant sa coupe. Le bois a donc un bilan carbone neutre, c’est une énergie propre que l’État encourage à utiliser.
  • Le bois de combustion utilisé par le poêle à bois est souvent issu de forêts européennes. Les émissions polluantes pour son transport sont donc moins élevées que pour le pétrole.
  • Le poêle à bois permet de diviser par 30 les émissions de particules fines par rapport à une cheminée à foyer ouvert.
homme remettant du bois dans le feu

Astuces

Le Label Flamme Verte permet de garantir un poêle à bois à haut rendement, une faible émission de particules fines et donne droit aux aides de l’État.

Comment bien choisir son poêle à bois ?

Il est indispensable de choisir judicieusement le poêle à bois le plus à même de vous apporter confort, rendement et restitution optimale de la chaleur. Il existe plusieurs sortes de poêles à bois, qui se distinguent par leur présentation, leur mode d’installation et leurs règles de pose. Ne tombez pas dans le piège consistant à jeter votre dévolu sur le poêle le plus puissant possible, dans l’espoir de mieux chauffer votre maison, ou sur le même modèle que celui de votre voisin, irrésistiblement design. Avant toute chose, il faut bien vérifier que votre poêle à bois est adapté à votre maison, à vos besoins de chauffe et à vos habitudes de vie. Pour préparer votre projet d’équipement et d’installation, vous devez vous poser les bonnes questions. Alors comment choisir le poêle à bois adapté à ses besoins et son style ?

Bien définir son projet

1. Quel est votre besoin ? Quelles sont vos attentes ? Comment souhaitez-vous l’utiliser ?

Êtes-vous à la recherche d’un chauffage principal, d’un chauffage d’appoint ou d’agrément ?

  • Si vous recherchez un chauffage principal, vous vous orienterez plutôt vers un poêle à granulés ou un poêle de masse ou éventuellement à inertie.
  • Si vous recherchez un chauffage d’appoint pour faire une petite flambée le soir ou le week-end à la place de votre chauffage principal, vous vous orienterez plutôt vers un poêle à bois, un poêle insert ou éventuellement un poêle à inertie.
  • Si vous rêvez d’aménager un coin douillet dans votre salon, vous pouvez recomposer les lieux autour d’un poêle à bois ou d’un poêle insert, qui fera office de chauffage d’agrément. Cet espace, propice à la détente, sera parfait pour accueillir vos invités ou pour vous ressourcer durant votre temps libre.

2. Prenez en compte votre rythme et votre style de vie

Votre poêle à bois doit s’adapter à votre style de vie et non l’inverse : combien de personnes vivent dans votre foyer ? Qui va profiter du poêle ? Êtes-vous souvent chez vous ? Dans quelle pièce passez-vous la plupart de votre temps ?

  • Si par exemple vous êtes peu présent à votre domicile dans la journée, vous n’avez pas besoin de chauffer en continu votre maison. En revanche, vous apprécierez certainement de profiter immédiatement d’un salon bien chauffé sans avoir à patienter ! Les modèles offrant une montée en température rapide avec un corps de chauffe en acier sont davantage adaptés à votre besoin.
  • Si vous appréciez de pouvoir cocooner dans un intérieur douillet et vous êtes souvent à la maison durant la journée, votre choix devrait se porter vers un poêle à bois doté d’une bonne capacité d’inertie, qui consommera moins et chauffera plus en continu, grâce à des matériaux qui accumulent la chaleur.

3. L’importance de la configuration de votre habitat pour le choix et l’emplacement de votre poêle à bois

Il est très important de choisir un poêle en fonction de la configuration de votre habitat. C’est une condition essentielle pour éviter de vous retrouver avec un intérieur surchauffé ou au contraire trop froid. Voici les questions qui vous seront posées lors de la découverte avec votre installateur, pour vous aider à bien choisir votre poêle à bois ainsi que son emplacement :

  • Quels sont la situation géographique, l’âge, l’isolation et la surface de votre maison ?

Pour profiter d’une chaleur homogène, vous devez prendre en compte les mouvements d’air dans votre maison. Il est important de ne pas entraver la circulation de l’air ambiant dans les différentes pièces de votre habitat. Si la chaleur a tendance à monter, la manière dont l’air se déplace dans la pièce dépend de plusieurs critères, notamment le caractère ancien ou neuf de l’habitation. La surface et le volume des pièces, la hauteur sous plafond et l’isolation de votre habitat ont également leur importance.

  • S’agit-il d’une rénovation ou d’une construction ?

Dans le cadre d’une rénovation ou construction, bien que l’installation du poêle à bois se fasse en dernier, c’est quelque chose à anticiper dès le début de votre projet pour vous assurer du meilleur suivi et de vous éviter les surprises et les déceptions (dépassement de budget, emplacement du poêle impossible à tel endroit, …).

  • Existe-t-il déjà un ou plusieurs conduits ?

L’emplacement du poêle à bois est parfois dicté par des impératifs techniques (lorsqu’il y a un conduit existant par exemple). Dans la mesure du possible il doit être réfléchi de manière à s’adapter à la configuration de votre logement, aux flux d’air et aux pièces attenantes à chauffer. En rénovation, il est courant d’investir les conduits de cheminée existants : l’insert peut alors être encastré dans un bâti, que vous pourrez ensuite décorer à votre goût (peintures à effet, couleurs, … les possibilités sont presque infinies !). Le poêle à bois est tout aussi envisageable.

Astuces

Dans le cas d’une construction neuve, n’oubliez pas de déterminer l’emplacement du chauffage dès le début du projet. Cette précaution vous évitera d’avoir à réaliser des travaux supplémentaires au moment d’intégrer votre équipement.

  • Quel est le nombre de pièces à chauffer ? Les espaces sont-ils ouverts ou cloisonnés ?

Votre poêle à bois doit être dimensionné en fonction de la pièce dans laquelle il se situe, des volumes et surfaces à chauffer, et de l’aménagement des unes par rapport aux autres.

Pour chauffer les espaces cloisonnés, l’ajout d’un répartiteur est envisageable pour optimiser la diffusion de chaleur dans l’ensemble de la maison, mais de nombreuses contraintes sont à respecter.

Dans les espaces ouverts, un poêle à bois dont la puissance est adaptée à la surface à chauffer sera suffisant. Il est préférable de le mettre en position centrale par rapport aux pièces de vie.

Le poêle à bois pourra par exemple créer une séparation si vous souhaitez poser des limites dans une grande pièce à vivre. Vous pourrez ainsi créer une frontière entre un salon et une cuisine ouverte par exemple.

4. Le côté déco est-il important pour vous ?

Qu’il soit carré ou rond, petit ou grand, le poêle à bois se choisit aussi en fonction de ses préférences esthétiques. Les spécialistes disposent d’un large choix de formes, de couleurs et d’habillages pour s’adapter aux intérieurs et aux tendances. Poêle à bois design, scandinave, industriel, contemporain ou traditionnel, vous trouverez le poêle qui vous convient.

Prenez également conscience de la hauteur du foyer pour profiter de la vue des flammes. Par exemple, un poêle bas s’adapte facilement dans un salon afin de profiter des flammes depuis un canapé. Certains poêles à bois possèdent une large vitre avant, ainsi que des vitres latérales. Elles permettent une vision des flammes panoramique. Il existe également des poêles dont les vitres sont traversantes.

Par ailleurs, pour certaines installations, une plaque de sol et/ou un parement mural est nécessaire afin de protéger les sols et les murs inflammables des braises. Rond ou carré, verre ou acier pour les plaques de sols, parements en pierre ou béton ciré pour les habillages muraux, vous aurez accès à une kyrielle de choix pour s’harmoniser avec vos goûts décoratifs.

Quant aux conduits, ils se marient parfaitement à un style industriel, mais ils ne sont pas toujours au goût de tout le monde. Bien sûr, de nombreuses options existent pour s’affranchir d’un conduit trop visible ou rendre celui-ci imperceptible. Le poêle insert conviendra particulièrement à ceux qui désirent camoufler tous les raccords. Et puisqu’on crée le bâti sur mesure, on peut faire ce que l’on veut autour tout en respectant les normes de sécurité : une bibliothèque, une niche, un banc, … Tout est une question de place et de budget.

5. Quel est votre budget pour votre projet de poêle à bois ?

Votre projet doit correspondre à l’enveloppe budgétaire que vous vous êtes fixée. Pour cela il existe des solutions :

  • Vous pouvez bénéficier d’aides de l’État comme Ma PrimeRénov ou des primes locales proposées par certaines villes
  • Certains revendeurs sont également en mesure de vous proposer des facilités de paiement pour payer en plusieurs mensualités.

Par ailleurs, avec les économies de chauffage que vous ferez grâce au poêle à bois, la mensualité de son paiement sera moins douloureuse.

Astuces

Les prix des poêles à bois ont augmenté de manière non négligeable cette année et la conjoncture actuelle présage d’autres augmentations prochainement. N’hésitez pas à anticiper votre projet. Pour bénéficier des tarifs du moment, vous pouvez par exemple acheter votre poêle à bois un an avant son installation.

6. Quelles sont les dates d’achat et d’installation souhaitées ?

Lorsque l’on souhaite installer un poêle à bois, il est vivement conseillé d’anticiper le projet en amont de la période de froid. En effet, beaucoup de personnes pensent que l’on peut poser un poêle dans les 15 jours suivant la signature du bon de commande. Cela crée un engorgement qui allonge souvent le délai prévu. N’hésitez pas à venir plusieurs mois avant la pose pour vous assurer le plaisir et le confort de la chaleur bois dès les premiers froids.

Pour bien choisir son modèle : les différents types de poêles à bois selon les usages

Entre les poêles à bois, les inserts ou les poêles de masse, il y a de quoi se sentir perdu. Comment être sûr de choisir le poêle à bois qui conciliera confort, bon rendement, économies d’énergie et répartition optimale de la chaleur dans votre maison ? Ce comparatif des poêles à bois a pour but de vous présenter les différents types de poêles et leurs avantages, en fonction de votre habitation et de vos besoins. Nous irons à l’encontre des idées reçues. Vous découvrirez notamment que les poêles à bois ne sont pas uniquement voués à être utilisés comme chauffage d’appoint ou que certains appareils peuvent combiner une montée en température instantanée grâce à des habillages spécifiques. Dans tous les cas, le plaisir du feu de bois sera toujours au rendez-vous. Alors, laissez-vous guider !

1. Le poêle à bûches

Plus simplement appelé poêle à bois, le poêle à bûches se compose d’un foyer (ou chambre de combustion) pouvant accueillir différentes tailles de bûches. Ce type de poêle ne nécessite aucune alimentation électrique. Son mode de fonctionnement est simple : une fois le bois placé dans le foyer, il suffit de lancer la combustion en réalisant l’allumage. Se produit alors une aspiration (que l’on nomme ‘tirage”), destinée à optimiser et contrôler la combustion. L’intensité de cette combustion (c’est-à-dire la puissance de chauffe) est également corrélée à la charge du foyer, autrement dit, au nombre de bûches insérées dans le corps de chauffe.

Le poêle à bois est obligatoirement raccordé à un conduit d’évacuation des fumées qui doit être créé (s’il n’y a aucun existant) et positionné en phase avec les normes en vigueur. Une distance de sécurité doit être ménagée entre le conduit et le mur (écart au feu). Le rendement des poêles à bois à double-combustion oscille entre 75% et 85%, selon les modèles. Les poêles à simple combustion proposent des rendements moindres.

Les avantages du poêle à bois :

  • prix au kW/h très compétitif
  • plaisir visuel du feu
  • esthétique originale, contemporaine ou traditionnelle
  • nombreux designs et habillages
  • excellent rendement pour les poêles à double combustion
  • compact et peu encombrant
  • facile à faire installer

Astuces

Et le poêle à bois scandinave dans tout ça ?

Le poêle à bois scandinave combine les avantages du rayonnement et de la convection naturelle. Son rayonnement va chauffer 10 à 15m2 de la pièce. Et sa source principale de chaleur (60-70%) provient de la convection naturelle. Il peut également être équipé de pierres d’accumulation qui vont lui permettre d’additionner une troisième source de chaleur : l’inertie. Par ailleurs, le corps de chauffe d’un poêle à bois scandinave est toujours principalement fait en acier pour garantir son étanchéité à l’air. Bien sûr, il y a tout de même quelques éléments en fonte comme le fond de cuve, l’encadrement de la porte, les buses de raccordement, … mais toutes ces pièces sont moulées (il n’y a donc pas de point d’assemblage) pour garantir cette étanchéité. Le foyer scandinave fonctionne également sur ce qu’on appelle le principe du foyer à double-combustion.

2. Le poêle insert

Les poêles inserts sont des installations qui peuvent être anticipées dans le cadre d’un projet de construction. De par leur aspect, ils s’apparentent aux cheminées traditionnelles à foyer ouvert, mais offrent un rendement nettement supérieur (entre 70% et 85% contre 15% en moyenne). Le poêle insert génère de la chaleur en aspirant l’air ambiant par le bas, en le réchauffant et en le rejetant par la hotte positionnée en hauteur.

Si votre habitat est déjà pourvu d’une cheminée à foyer ouvert et que vous désirez conserver celle-ci, vous pouvez opter pour un poêle insert. Ce type d’appareil peut être directement intégré dans votre cheminée de manière à transformer celle-ci en former fermé, sans obligatoirement transformer son aspect extérieur. De cette manière vous n’aurez pas à modifier l’aspect de votre cheminée et vous pourrez améliorer considérablement les performances de votre installation.

Les avantages du poêle insert :

  • travaux réduits pour l’insert (si bâti existant)
  • ne nécessite aucune modification ou adaptation de la décoration existante
  • vision spectaculaire sur les flammes, surtout pour les inserts à 3 vitres
  • plaisir de la cheminée traditionnelle, sans les inconvénients (réduction de la déperdition d’énergie)
  • beaucoup moins polluant qu’un foyer ouvert (10 fois moins de monoxyde de carbone rejeté)

3. Le poêle de masse, ou poêle à inertie

Dès l’instant où le poêle à bois dépasse les 500kg de masse, alors c’est un poêle à inertie, ou poêle de masse. Il associe 3 sources de chaleur : l’inertie en large majorité (60-70%), la convection naturelle (à hauteur de 20-30%) et un peu de rayonnement. Le poêle de masse permet d’accumuler la chaleur pour la restituer de manière homogène pendant un longue durée (jusqu’à 24 heures après la combustion). Avec ce type d’appareil, il est possible de chauffer la maison entière en réalisant seulement une ou deux flambées par jour. Grâce à une forte montée en température (jusqu’à 1000°C), la combustion est intense et de courte durée (une à deux heures maximum). La chaleur ainsi produite perdure même lorsque le feu est éteint. Elle est restituée progressivement dans votre intérieur par le biais de matériaux sélectionnés pour leur importante capacité d’inertie : briques réfractaires, céramique, pierre ollaire (stéatite) ou pierres volcaniques. Les poêles de masse sont plus encombrants que les poêles à bûches, en raison de leur foyer volumineux. C’est aussi un parti pris pour l’esthétique de votre pièce de vie.P

Les avantages du poêle de masse :

  • excellent rendement (jusqu’à 90%)
  • très bonne autonomie (plus de 24 heures)
  • peut accueillir des bûches de grande taille (50cm et plus)
  • entretien réduit (remplissage du bois moins fréquent)
  • capacité de chauffe lui permettant d’être utilisé comme chauffage principal

4. Le poêle mixte

Le poêle mixte, aussi appelé poêle hybride, promet de tirer profit des deux combustibles (bois et granulés) et offre ainsi le meilleur des deux mondes. De par leur fonctionnement, les poêles mixtes se destinent principalement aux habitués des poêles à bois qui souhaitent être soulagés de la corvée de bûches à tout moment, grâce aux granulés. En général, l’utilisateur brûle des granulés lors de ses absences (nuit et temps de travail) et utilise ses bûches à moindre frais lorsqu’il est disponible.

Le poêle mixte est constitué d’une chambre de combustion « bois » dotée d’un brûleur pour les granulés. Grâce à une sonde de flamme, l’appareil détecte automatiquement de quel combustible il s’agit.

  • En mode granulés, l’allumage est réalisé automatiquement grâce à une bougie qui enflamme le mélange « air/granulés ». L’air de combustion arrive directement au niveau du brûleur et les fumées sont poussées par un extracteur des fumées. Elles circulent dans un échangeur de chaleur avant leur évacuation.
  • En mode bois, l’allumage peut se faire de façon manuelle avec un allume-feu ou automatiquement avec les granulés. L’air comburant arrive sous le foyer (air primaire) et au dessus (air secondaire) afin d’assurer une double-combustion. Les fumées sont évacuées directement par tirage naturel.

Les granulés de bois peuvent assurer automatiquement la continuité du chauffage lorsque la combustion des bûches se termine et que le foyer n’est pas alimenté par l’utilisateur.

En mode « bois », les poêles mixtes affichent un rendement autour de 80 %. On table plutôt sur 90% en mode « granulés ». Ces appareils sont donc performants et écologiques à condition toutefois d’utiliser un combustible adéquat.

La chaleur se diffuse à la fois par convection (chauffage de l’air) et par rayonnement (chauffage direct des corps et des parois).

Les appareils mixtes ont en commun d’avoir un conduit de fumées de diamètre 150 mm adapté aux deux combustibles. Le raccordement du conduit de fumées se fait le plus souvent par le dessus.

Les avantages du poêle mixte :

  • autonomie en cas de coupure d’électricité, car le mode « bûches » reste fonctionnel.
  • programmable grâce au fonctionnement automatique des granulés.
  • si le granulé reste une énergie bon marché, la bûche s’avère moins coûteuse. Un poêle mixte est idéal en remplacement d’un chauffage électrique.
  • le plaisir d’une flambée de bûches est conservé tout en ayant la possibilité de s’affranchir de la corvée de bois avec le mode granulés.

Lorsque l’on souhaite installer un poêle à bois, il est vivement conseillé d’anticiper le projet en amont de la période de froid. En effet, beaucoup de personnes pensent que l’on peut poser un poêle dans les 15 jours suivant la signature du bon de commande. Cela créé un engorgement qui allonge souvent le délai prévu. N’hésitez pas à venir plusieurs mois avant la pose pour vous assurer le plaisir et le confort de la chaleur bois dès les premiers froids.

C’est encore plus vrai dans le cas d’une construction neuve. En effet, vous devrez peut-être modifier les plans et prévoir la place suffisante pour que l’emplacement du poêle à bois soit optimal pour chauffer la maison et éviter de poser des conduits coudés ce qui augmente le coût d’installation et n’est pas toujours le plus esthétique dans votre pièce.

Il est donc important de travailler conjointement avec son expert en chauffage à bois et son constructeur pour l’élaboration des plans de maison. Certains professionnels proposent le suivi “maison neuve” pour que vous n’ayez pas à vous en occuper entre la signature de votre bon de commande et la livraison de la maison.

Dans le cas d’une rénovation, il est également important d’anticiper. Si vous prévoyez d’acheter une maison nécessitant des rénovations, vérifiez bien que l’installation existante est adaptée pour installer un poêle ou un insert. Dans le cas contraire, des coûts supplémentaires pourraient s’ajouter.

N’hésitez pas à faire venir un expert en chauffage au bois dans l’habitation que vous convoitez afin de vérifier l’installation existante ou projeter l’installation d’un conduit.

Si vous souhaitez installer un poêle ou un insert pour une amélioration thermique de votre habitation, il est préférable de s’assurer préalablement des différents points d’isolation de la maison (combles, huisseries, murs). L’expert vous aidera à définir la puissance nécessaire pour votre habitation en fonction de ces critères.

Bien choisir son installateur

Vous songez à l’installation d’un poêle à bois mais ne savez pas vers quel professionnel vous tourner. Le chauffage au bois doit vous apporter le plaisir du feu mais pas le risque. Il est donc important de s’appuyer sur des équipes de professionnels pour votre projet. Voici les critères à vérifier pour sélectionner le meilleur revendeur et installateur de poêle à bois. Vous vous assurerez ainsi d’avoir un poêle à bois bien dimensionné par rapport à votre besoin, vos habitudes, …, bien installé et correctement entretenu.

1. Choisir son poêle à bois parmi un large choix

Tout le monde ne connaît pas forcément les différentes solutions de chauffage au bois : poêles à bois, poêles à granulés, inserts, poêles de masse et poêles mixtes (bois et granulés). Pour investir en toute confiance, choisissez le revendeur qui vous donne accès à une vaste sélection de solutions de chauffage.

2. Manipuler vous-même un poêle à bois en fonctionnement

Il n’est pas toujours évident d’évaluer la facilité d’utilisation d’un poêle à bois. Privilégiez le revendeur qui vous donne l’occasion de découvrir et de vous familiariser avec la solution de chauffage privilégiée : poêle à bois, inserts, poêle à granulés.

3. Traiter avec des collaborateurs qualifiés et investis en qui vous avez confiance sur le long terme

Investir dans un poêle à bois ne se décide pas sur un coup de tête. Il est important de pouvoir compter sur votre installateur de poêle à bois dès votre première visite jusqu’à l’entretien annuel de l’appareil une fois posé. Interrogez votre professionnel sur son organisation et les personnes chargées de la pose de votre poêle à bois (conseiller-expert, technicien-poseur, service client, …). En moyenne, la durée de vie d’un poêle de qualité varie entre 15 et 20 ans. La relation client avec votre revendeur de poêle à bois doit être pensée sur le long terme. Assurez-vous de vous sentir en toute confiance avec votre revendeur de poêle à bois. C’est primordial.

4. Choisir un installateur certifié RGE-Qualibois

Le métier d’installateur de poêles à bois est réglementé par la norme RGE-Qualibois (formation aux techniques de la fumisterie). Faire appel à un professionnel certifié RGE-Qualibois, c’est la garantie de confier votre projet à un expert reconnu pour une installation parfaitement sécurisée, conforme aux normes DTU et à la RE 2020 s’il s’agit d’une maison neuve. Cela engagera l’entreprise dans une garantie décennale afin de vous amener de la sérénité. C’est aussi une des conditions nécessaires pour obtenir les aides financières accordées par l’État.

Astuces

Aäsgard forme à la certification Qualibois l’ensemble de ses collaborateurs (vendeurs, techniciens, responsables qualité, …). L’accompagnement de notre équipe est professionnel et qualifié.

5. Les prérequis pour une bonne installation

 

  • Un interlocuteur unique prend en charge votre dossier et le suivra même après la pose.
  • Ce même interlocuteur vous posera toutes les questions nécessaires pour bien comprendre votre besoin et vous proposer la solution la plus pertinente.
  • Une visite technique sera réalisée par un conseiller expert, ou par un technicien agréé de l’enseigne, afin de vérifier l’installation existante.
  • Une contre visite technique peut avoir lieu s’il y a le moindre doute.
  • Un suivi maison neuve ou maison avec grosse rénovation peut être proposé par votre spécialiste, ce qui vous permet de vous éviter de suivre vous-même ces travaux (tous les plans techniques sont transmis à tous les corps de métier concernés) et ainsi les mauvaises surprises.
  • Lors de l’installation, la première mise en feu de votre poêle à bois est faite par l’expert en votre présence. L’expert est en mesure de répondre à toutes vos questions

Comment bien utiliser et entretenir son poêle à bois ?

Un bon entretien annuel de votre poêle à bois est obligatoire mais il ne garantit pas la durabilité de l’appareil. Il faut aussi savoir bien l’utiliser et l’entretenir soi-même au quotidien. Suivez le guide.

Autonomie : maîtrise ton chauffage au bois

Quand les températures chutent, démarrer un bon feu de bois est la clé pour chasser la morosité et inviter à la détente. Pour profiter de la chaleur pendant de longues heures, bien régler son poêle à bois est essentiel. Est-ce si compliqué de maîtriser les réglages d’un poêle à bois ou d’un insert ? Quelles précautions prendre pour chauffer efficacement votre logement ? Retrouvez tous nos conseils pour maîtriser le feu de bois comme savent le faire les scandinaves.

1. Quelles précautions prendre avant de démarrer un feu avec un poêle à bois ou un insert ?

Aucune ! Le secret d’un feu de bois réussi vient de la préparation pour le démarrer. Assurez-vous de toujours avoir du bois d’allumage disponible. Choix du combustible, réglages du poêle à bois ou de l’insert, passons en revue les conditions à réunir pour réussir son feu de bois. Rien n’est plus facile que de démarrer un bon feu de bois.

  • Bien choisir son combustible

    • Utilisez un bois sec et de qualité

      La qualité du combustible que vous utilisez joue sur la performance de chauffe. Préférez les bois durs comme le chêne, le hêtre, le charme ou le bouleau. Leur densité offre une durée de combustion plus longue. Les bois légers comme le châtaignier peuvent être utilisés pour démarrer une flambée. Ils brûlent plus vite mais peuvent émettre des craquements sonores à la combustion.

      L’humidité, c’est l’ennemi du feu ! Utilisez toujours du bois bien sec, contenant maximum 20 % d’humidité. Vous y gagnerez en termes de consommation et vous polluerez moins. Le temps de séchage recommandé est de deux ans minimum si le bois est coupé, fendu et conservé dans un abri bien ventilé. Un bois sec brûle bien et il est sans danger pour votre installation. Si vous utilisez un bois qui n’a pas eu le temps de sécher ou stocké dans de mauvaises conditions, vous vous exposez à plusieurs risques :

      • Votre feu ne prend pas et c’est fâcheux.
      • Votre feu dégage des fumées blanches. Le risque d’encrassement du conduit est beaucoup plus élevé.
    • Utilisez du bois à l’état naturel

      Le bon bois, qui flambe bien, tout en polluant peu, c’est celui qui n’est pas traité.  À proscrire : les déchets de bois de chantier, les vieux meubles, les bois peints, vernis ou imprégnés, les plastiques et autres déchets ménagers, etc. Sinon grosse pollution garantie, notamment par les dioxines ! Le meilleur bois sera naturel, coupé à la dimension requise pour votre foyer et séché sous abri ventilé pendant un temps suffisant.

    • Achetez du bois labellisé et local

      Le bois est un combustible renouvelable et neutre en CO2 s’il provient d’une forêt gérée durablement. La gestion durable des forêts implique notamment que ce qui est coupé est replanté : le cycle de renouvellement de la forêt est donc maintenu.

      Afin de garantir au consommateur que le bois qu’il achète respecte cette condition, des labels de certifications reconnus internationalement ont été mis au point : les labels FSC et PEFC. Utiliser du bois de chauffage qui a été produit localement permet aussi de réduire les émissions de CO2 liées à son transport. De plus, sa transformation aura été effectuée par des entreprises locales, soumises à des règles environnementales strictes.

    • Utiliser du bois correctement calibré

      Oui, la taille, ça compte, surtout dans les foyers. Si votre appareil de chauffage est prévu pour des bûches de 60 cm, inutile de tenter d’y glisser une bûche de 90 cm. Renseignez-vous au préalable auprès de votre revendeur de bois afin de toujours utiliser des bûches débitées aux mesures préconisées par le fabricant. Les dimensions standard varient de 25 à 50 cm, avec une longueur intermédiaire de 33 cm. Leur diamètre idéal doit être compris entre 10 et 15 cm.

      💡 Les foyers scandinaves sont en grande majorité assez petits : ils peuvent accueillir des bûches de 30-33 cm lorsqu’elles sont couchées (35 cm lorsque la bûche est inclinée). C’est volontaire car une bûche de 30 cm va générer beaucoup plus de chaleur qu’une bûche de 50 cm. Plus la cavité de la cuve est réduite, plus la combustion du bois est importante et homogène. Une bûche de 50 cm va bien brûler en son coeur, mais elle va avoir tendance à casser au milieu et donc à moins bien brûler au niveau de ses extrémités. Il existe aussi des foyers scandinaves pouvant accueillir des bûches de 50 cm.

       

  • Repérez et maîtrisez l’arrivée d’air de votre poêle à bois

    À la pose de votre poêle à bois ou de votre poêle insert, l’installateur Aäsgard vous forme à sa prise en main. Il démarre avec vous votre toute première flambée. A cette occasion, vous repérez l’un des réglages essentiels de votre poêle à bois : l’arrivée d’air.

    Située généralement en bas ou sur l’un des côtés de la vitre du foyer, une manette permet d’ouvrir et fermer, totalement ou partiellement, une trappe entre le foyer et l’extérieur. Au démarrage du feu, la trappe doit être ouverte totalement. Elle apporte l’air nécessaire à l’embrasement et au tirage du feu. Durant la combustion, en fonction de son ouverture, vous agissez sur la puissance de la flambée. Totalement fermée, le feu s’éteint.

2. Comment démarrer un feu à la scandinave dans votre PAB ?

Allumer un feu est un geste ancestral que tous les Hommes aiment à maîtriser. Pour cela, il ne suffit malheureusement pas d’une étincelle. Une fois les précautions ci-dessus prises, passons au moment crucial : démarrer le feu de bois. Voici nos conseils.

  • Appliquez la méthode de l’allumage inversé

    Allumez votre feu par le haut. C’est beaucoup plus efficace et nettement moins polluant. À l’image d’une bougie qui se consume de haut en bas, placez vos bûches en dessous, les bûchettes et les allume-feux sur le dessus. Vous réduirez ainsi jusqu’à 6 fois l’émission de particules polluantes lors de la phase d’allumage !

    1. Assurez-vous que le réglage de l’arrivée d’air soit ouvert au maximum
    2. Placez deux bûches de taille moyenne de façon parallèle et espacées de quelques centimètres dans votre foyer
    3. Placez ensuite une pyramide de bois d’allumage (palette, petit bois)
    4. Répartissez vos allume-feux en haut de votre tas de bois puis allumez-les
    5. Poussez la porte de votre poêle sans la verrouiller (sauf pour les appareils démarrant avec leur porte fermée)
  • Faites monter la température rapidement

    Les 30 premières minutes d’utilisation de votre poêle conditionnent la réussite de votre flambée. Il est nécessaire de parvenir très vite à une haute température. Si vous faites confiance à Aäsgard pour votre installation de chauffage au bois, votre poêle est équipé d’un thermomètre pour vous accompagner et suivre la montée en chaleur. Les 15 premières minutes du feu servent à réchauffer la cambre de combustion (l’appareil et les conduits). Une fois à bonne température, fermez la porte de votre poêle. La chaleur commence à se diffuser. Si votre insert en est équipé, un système de ventilation souffle l’air chaud à l’extérieur, votre pièce de vie se réchauffe doucement.

  • Les signes d’une bonne combustion

3. Comment régler correctement son poêle à bois pour maintenir la combustion à bonne température ?

Une fois le feu démarré, vous veillez à toujours conserver une température suffisamment élevée pour maintenir une bonne combustion. Avec une combustion optimale, le risque d’encrassement du conduit est écarté. Votre installation de chauffage au bois fonctionne en toute sécurité. Vous chauffez agréablement votre intérieur.

  • Alimentez peu mais régulièrement le foyer, sans surcharger

    Un foyer heureux est un foyer rempli au 2/3 de sa capacité. Il faut éviter de se précipiter pour recharger le foyer. Préférez recharger en bûches de taille moyenne, régulièrement. Le bois brûlera ainsi de manière optimale. Charger plusieurs bûches en une seule fois n’assure pas une bonne combustion, vous risquez d’étouffer votre feu, de refroidir le foyer, de produire des fumées encrassant votre conduit, d’entraîner une augmentation des émissions ou encore de surchauffer. Attendez que seul un lit de braises subsiste pour recharger votre feu, sans excès.

  • Rechargez rapidement

    Ne traînez pas quand vous devez recharger votre foyer. Organisez-vous : préparez à l’avance le bois que vous comptez y introduire, gardez-le à portée de main et effectuez la recharge rapidement, mais sans vous précipiter. À chaque recharge, vous y gagnerez en consommation et en réduction d’émissions.

  • Évitez le contact entre le bois et les parois du foyer

    Les bûches doivent être placées au milieu du foyer, et surtout pas en contact avec les parois ou la vitre. Sinon des dépôts ou traces noires s’y formeront rapidement.

  • Utilisez un appareil à sa puissance maximale

    Réduire la puissance du foyer en diminuant trop fortement l’arrivée d’air peut avoir des conséquences graves, en augmentant la pollution par exemple, et en encrassant le conduit avec de la suie. C’est pourquoi la combustion devrait idéalement toujours se dérouler à la puissance préconisée par le fabricant (puissance nominale). D’où l’importance de bien dimensionner son appareil, tel qu’expliqué ICI. Dans une certaine mesure, afin d’éviter une montée en puissance trop importante, vous pouvez réduire la quantité de bois de votre foyer.

  • Proscrire l’utilisation d’un feu ouvert

    C’est peut-être étonnant, mais un feu ouvert, qui aspire tout l’air de la pièce à chauffer, peut refroidir la maison ! Un tel feu est un véritable aspirateur : l’air chaud est en effet évacué par la cheminée et est remplacé par de l’air froid en grande quantité venant de l’extérieur. Un tel feu est aussi plus dangereux avec des risques de projection de cendres ou de bois toujours brûlant, pouvant provoquer un début d’incendie.

  • Modulez l’arrivée d’air

    Les réglages des nouvelles générations de poêles à bois et d’inserts proposés par Aäsgard permettent de maîtriser la combustion. Raviver un feu n’a jamais été aussi simple.

    Si vous devez vous absenter, rechargez en bois et modulez l’arrivée d’air. La combustion se poursuit lentement sans s’éteindre (dans un délai de quelques heures). Quel bonheur de rentrer après une balade au grand air, de n’avoir qu’à remettre une bûche dans le foyer, ouvrir l’arrivée d’air au maximum et se détendre au doux crépitement de la flamme. Votre feu de bois repart de plus belle.

    Pour la nuit, ne fermez surtout pas complètement l’arrivée d’air. Vous étoufferiez le feu et retrouveriez le lendemain matin votre vitre toute noire ! L’habillage des inserts et poêles à bois permet une descente lente en température, d’autant plus lorsque le poêle à bois est équipé de pierres d’accumulation.

    Si vous êtes plutôt attiré par une solution de chauffage au bois demandant moins de manutention, intéressez-vous au poêle à granulés. Reconnu pour sa grande autonomie, le poêle à granulés demande une prise en main différente mais offre le plaisir identique du chauffage au bois. Découvrez comment régler un poêle à granulés pour optimiser son rendement.

    Un feu de bois est un régal pour les sens. La vue des flammes et la lueur qui s’en dégage, le bruit de la combustion : tout est propice à la détente. En suivant tous ces conseils, vous apprendrez à régler votre poêle à bois ou votre insert comme un scandinave. Dans nos showrooms Aäsgard, vous assistez au démarrage d’une flambée dans l’un de nos poêles en fonctionnement.

4. Extinction du feu : les bons gestes

Quand le feu est mort, que les braises sont consumées, et qu’il n’y a plus que des cendres, ne fermez pas l’arrivée d’air car il peut y avoir de l’humidité à passer par le conduit. En fermant l’arrivée d’air, le poêle sera moins bien ventilé et l’humidité risque de rester.

Si vous ne vous en servez pas pendant plusieurs semaines, vous pouvez laisser la porte du foyer ouverte pour que l’humidité ne s’installe pas, ou bien fermer la porte du poêle et placer un petit bol de riz dans le foyer.

Choisir et stocker son combustible

une femme ramassant du bois dans un sac aäsgard

1. Choisir son bois

  • Utilisez un bois sec et de qualité

    La qualité du combustible que vous utilisez joue sur la performance de chauffe. Préférez les bois durs comme le chêne, le hêtre, le charme ou le bouleau. Leur densité offre une durée de combustion plus longue. Les bois légers comme le châtaignier peuvent être utilisés pour démarrer une flambée. Ils brûlent plus vite mais peuvent émettre des craquements sonores à la combustion.

    L’humidité, c’est l’ennemi du feu ! Utilisez toujours du bois bien sec, contenant maximum 20 % d’humidité. Vous y gagnerez en termes de consommation et vous polluerez moins. Le temps de séchage recommandé est de deux ans minimum si le bois est coupé, fendu et conservé dans un abri bien ventilé. Un bois sec brûle bien et il est sans danger pour votre installation. Si vous utilisez un bois qui n’a pas eu le temps de sécher ou stocké dans de mauvaises conditions, vous vous exposez à plusieurs risques :

    • Votre feu ne prend pas et c’est fâcheux
    • Votre feu dégage des fumées blanches. Le risque d’encrassement du conduit est beaucoup plus élevé
  • Utilisez du bois à l’état naturel

    Le bon bois, qui flambe bien, tout en polluant peu, c’est celui qui n’est pas traité.  À proscrire : les déchets de bois de chantier, les vieux meubles, les bois peints, vernis ou imprégnés, les plastiques et autres déchets ménagers, etc. Sinon grosse pollution garantie, notamment par les dioxines ! Le meilleur bois sera naturel, coupé à la dimension requise pour votre foyer et séché sous abri ventilé pendant un temps suffisant.

  • Achetez du bois labellisé et local

    Le bois est un combustible renouvelable et neutre en CO2 s’il provient d’une forêt gérée durablement. La gestion durable des forêts implique notamment que ce qui est coupé est replanté : le cycle de renouvellement de la forêt est donc maintenu.

    Afin de garantir au consommateur que le bois qu’il achète respecte cette condition, des labels de certifications reconnus internationalement ont été mis au point : les labels FSC et PEFC. Utiliser du bois de chauffage qui a été produit localement permet aussi de réduire les émissions de CO2 liées à son transport. De plus, sa transformation aura été effectuée par des entreprises locales, soumises à des règles environnementales strictes.

  • Utiliser du bois correctement calibré

    Oui, la taille, ça compte, surtout dans les foyers. Si votre appareil de chauffage est prévu pour des bûches de 60 cm, inutile de tenter d’y glisser une bûche de 90 cm. Renseignez-vous au préalable auprès de votre revendeur de bois afin de toujours utiliser des bûches débitées aux mesures préconisées par le fabricant. Les dimensions standard varient de 25 à 50 cm, avec une longueur intermédiaire de 33 cm. Leur diamètre idéal doit être compris entre 10 et 15 cm.

    💡 Les foyers scandinaves sont en grande majorité assez petits : ils peuvent accueillir des bûches de 30-33 cm lorsqu’elles sont couchées (35cm lorsque la bûche est inclinée). C’est volontaire car une bûche de 30cm va générer beaucoup plus de chaleur qu’une bûche de 50cm. Plus la cavité de la cuve est réduite, plus la combustion du bois est importante et homogène. Une bûche de 50 cm va bien brûler en son coeur, mais elle va avoir tendance à casser au milieu et donc à moins bien brûler au niveau de ses extrémités. Il existe aussi des foyers scandinaves pouvant accueillir des bûches de 50cm.

 

2. Choisir ses allume-feux

Une idée répandue doit être bannie : celle d’utiliser du papier pour allumer votre feu. D’autant plus s’il s’agit de papier imprimé ou glacé (journal, magazine, etc.), qui émettent des composés toxiques en brûlant. Préférez des allume-feux naturels et écoresponsables.

3. Stocker son bois de chauffage

Bien stocker votre bois de chauffage est essentiel pour faciliter l’utilisation de votre poêle à bois ou de votre cheminée.

  • Stocker son bois de chauffage dans un endroit sec et ventilé.

    Privilégiez les endroits protégés comme un hangar ou un abri. Vous pouvez trouver facilement des abris pour votre bois dans un magasin de bricolage. L’important est de s’assurer que l’espace, où vous souhaitez entreposer votre bois, soit assez aéré.

    Si vous n’avez pas la possibilité de l’entreposer sous un abri, le choix de l’emplacement est primordial. Observez bien le sens du vent et l’exposition de votre extérieur. Objectif : trouver un emplacement bien ensoleillé et peu exposé aux vents et à la pluie. Ainsi, vous protégez au maximum votre bois de la pluie et vous maintenez un bois bien sec.

  • Ne jamais poser son bois de chauffage à même le sol

    Si votre sol n’est pas protégé, le bois absorbe alors l’humidité qui s’en dégage. Utilisez des palettes ou montez des solives et des chevrons qui serviront de bases pour empiler le bois.

  • Trier son bois de chauffage

    Vous pouvez aussi trier le bois de chauffage selon l’utilité (petit bois, bûches moyennes, grosses bûches) ou selon l’essence (bois tendres, bois durs).

  • Stocker quelques bûches à côté de votre poêle

Entretien : nettoyer régulièrement le foyer et le conduit

eau sur un tissu pour nettoyer la vitre de son poêle

Le poêle à bois ne fait pas partie de ces éléments que l’on souhaite renouveler régulièrement. Il faut donc l’entretenir et le nettoyer régulièrement et rigoureusement pour garantir une combustion efficace, dans les meilleures conditions de sécurité, et prolonger sa durée de vie le plus possible.

Il existe plusieurs types d’entretiens pour un poêle à bois : le ramonage et l’entretien annuel à effectuer par un professionnel qualifié, et l’entretien régulier à effectuer par soi-même (nettoyer les vitres, vider la boîte à cendres…). Voici quelques conseils simples pour vous permettre de profiter pleinement de la chaleur de votre poêle à bois et garantir sa longévité.

1. Entretenir son poêle à bois c’est d’abord bien l’utiliser

  • 1er conseil : faire de petits feux intenses dans votre poêle à bois

    Un feu qui couve, sans flammes et juste avec des braises, produit plus de fumée. De ce fait, votre poêle à bois pollue plus et entraîne une formation de goudron qu’il faudra par la suite nettoyer.

  • 2ème conseil : faire attention aux matières à brûler dans votre poêle à bois

    Évitez de brûler des déchets, des plastiques, des panneaux d’aggloméré, du contreplaqué ou du bois peint ou traité. Leur combustion libère des produits chimiques toxiques qui contribuent à la pollution de l’environnement et à l’accumulation de créosote dans les conduits.

  • 3ème conseil : utiliser votre appareil à sa juste puissance

    Les meilleures performances du poêle sont obtenues à forte puissance. C’est pour cela qu’il est très important de déterminer avec un spécialiste votre besoin en termes de puissance, en prenant en compte du volume à chauffer, du tirage, de la situation géographique et de l’isolation de votre maison ainsi que la température ambiante souhaitée. Une puissance mal définie peut provoquer un inconfort (trop ou pas assez chaud) et une détérioration prématurée du poêle.

    • dans le cas d’un poêle sous-dimensionné, l’appareil peinera à réchauffer votre maison et fonctionnera sans cesse en sur-régime pouvant entraîner une usure prématurée de l’appareil (corps de chauffe, vermiculite) et bien évidemment une surconsommation de combustible.
    • dans le cas d’un poêle sur-dimensionné, l’appareil fonctionnera en sous-régime favorisant une mauvaise combustion ce qui entraînera l’encrassement du corps de chauffe, des conduits et un noircissement de la vitre. Le poêle pourrait également chauffer de manière trop importante par rapport à la dimension de la pièce, entraînant une surchauffe de votre habitation.

2. L’entretien régulier de votre poêle à bois à effectuer soi-même

  • Entretenir et nettoyer la vitre d’un poêle à bois

    En principe, la vitre de votre poêle à bois ou de votre poêle insert ne nécessite pas d’entretien particulier. Si vous utilisez votre poêle régulièrement avec du bois sec, c’est-à-dire inférieur à 20% d’humidité, cela évite à la suie de se déposer sur la vitre. Bon à savoir : la vitre se nettoie plus ou moins toute seule par pyrolyse lorsque la température monte entre 500 à 600°C, après un feu intense.

    Toutefois, si des dépôts de suie disgracieux s’installent sur la vitre de votre poêle à bois, nettoyez-le régulièrement. Vous empêcherez ainsi les taches tenaces de s’incruster. Voici toutes nos solutions naturelles et écologiques pour nettoyer votre vitre de poêle à bois.

  • Entretenir et nettoyer la boîte à cendres ou la chambre à combustion du poêle

    Pourquoi retirer régulièrement les cendres ? Les cendres peuvent empêcher l’air d’accéder au feu et de l’alimenter. A l’excès, la grille peut même se déformer.

    A l’aide d’un aspirateur à cendres, une balayette, un tisonnier et/ou une pelle à cheminée, retirez les cendres de la chambre de combustion de votre poêle environ toutes les deux ou trois semaines.

    Nous vous conseillons de jeter les cendres froides récupérées dans un sac poubelle solide, plutôt que dans votre jardin en guise d’engrais naturel. En effet, les cendres de bois peuvent contenir des métaux lourds nocifs.

  • Nettoyer les parois internes et externes de votre poêle à bois

    Pour que votre poêle à bois continue de chauffer efficacement, nettoyez ponctuellement les parois internes à l’aide d’une balayette ou d’un pinceau pour enlever d’éventuelles particules ou de la suie. Côté parois externes, un simple chiffon doux suffit pour les nettoyer.

3. Entretien annuel et le ramonage obligatoire de votre poêle à bois

Que vous brûliez des bûches ou des granulés (pellets) de bois, les obligations sont les mêmes, l’entretien et le ramonage de votre poêle à bois doivent se faire obligatoirement une fois par an, par un professionnel qualifié RGE - Qualibois. Le professionnel va réaliser :

  • le ramonage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit d’évacuation des fumées,
  • la vérification de l’état du conduit et le contrôle de combustion (mesure de tirage),
  • l’entretien et le contrôle d’étanchéité du foyer, avec le nettoyage intégral du poêle et un changement des joints d’étanchéité si nécessaire,
  • Un dépoussiérage du corps de chauffe.

Le ramonage et l’entretien annuel de votre poêle à bois donne lieu à un certificat pour que vous puissiez le transmettre à votre assureur pour éviter tout litige en cas de problème ou d’incendie.

Tout savoir sur le ramonage de conduit